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Lorsque les Portugais colonisèrent le Brésil, ils apportèrent des habitudes diverses qui furent décisives dans la formation du peuple brésilien.
Parmi toutes les influences, celle venue d'Afrique, fut l'une des plus importantes dans la culture bahianaise. Elle  fut amenée par les esclaves venus de plusieurs régions du continent africain.

Afin de résister à l'esclavagisme, les africains conservèrent presque intacte, leur pratique religieuse, à laquelle ils ont peu à  peu donnée une nouvelle forme.
Issus de groupes ethniques divers, leurs croyances se sont fondues dans le Candomblé, nom générique donné aux cultes de possession, d'origine africaine qui n'est donc pas tout à fait une survivance, mais le résultat du syncrétisme entre les rites africains principalement Yoruba et Bantou, le catholicisme et les rites indigènes.

Les Yorubas furent l'une des ethnies amenées le plus massivement d'Afrique, tantôt  à Cuba, tantôt au Brésil.
Ils provenaient en majeure partie de ce qui correspond géographiquement aujourd'hui au sud-ouest du Nigeria. La traite des esclaves africains coïncide  avec l'effondrement de l'empire Oyo du Nigeria. Conséquence de décennies de conflits internes entre les Yorubas, de guerres avec leurs voisins du Nord, les Fulanis et ceux de l'ouest, les Dahomey (actuel Benin). Beaucoup d'Africains de langue Yoruba furent emmenés vers Cuba et le Brésil tardivement et provenaient des ethnies Ketu, Ijexa, Egbado, Oyo et Nago.

Le Panthéon Yoruba et sa mythologie ont été comparés à ceux de l'ancienne Grèce. Les dieux Yorubas ont des caractéristiques humaines comme le vice et la vertu. Dans les mythes, on raconte les faits, les aventures et la vie de ces dieux pour les évoquer à travers les rythmes, les danses et les chants.

QUELQUES MYTHES YORUBAS AUTOUR DE LA CREATION DU MONDE ET DES QUATRE ELEMENTS

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» Onilé : l'esprit de la terre

Onilé, est une ancienne divinité d'origine africaine (Yoruba) qui représente notre planète, le monde où nous vivons. Cette Terre Mère qui rend possible la vie et l'existence de tout ce qui la constitue, la définit : la nature, les êtres vivants...

» Les quatre éléments...

Les éléments que sont l'eau et la terre, rassemblés, forment l'homme. L'homme avec la conscience, forme l'ORIXA. Exou est le principe de tout, puisqu'il a été créé à partir de l'argile et d'Olodumaré (Olorun) est celui qui est entre le ciel et la terre. Il est le Maître de la Création. Avec ses mystères et ses eaux.
L'air et les eaux se sont mélangés et une partie d'entre eux s'est transformé en boue. De cette boue s'est formé un petit tas, la première matière dotée de forme : un petit rocher rougeâtre et boueux. Olorun a admiré cette forme et a soufflé sur ce petit tas. Son haleine lui a donné vie. Cette forme, la première dotée d'existence individuelle, un rocher de latérite, était "Exou Yangi !!!".

On dit que quand Olorun a chargé Oxala de créer le monde et de modeler l'être humain, l'orixa a essayé plusieurs voies. Il a essayé de faire un homme d'air, comme lui, mais il a tout de suite disparu. Il a essayé de le faire en bois, mais la créature était trop dure. En pierre, et cela était encore pire. Il l'a fait de feu et l'homme s'est consommé. Il a essayé l'huile, l'eau, et même le vin de palme et rien... Ce fut alors que Nanan est venue à son secours et lui a donné la boue, l'argile du fond du lac où elle habitait, la boue sous l'eau, qui est Nanan. Oxala a créé l'homme en modelant cet argile. Avec le souffle d'Olorun, l'homme a marché. Avec l'aide des orixas, il a peuplé la Terre. Mais un jour, l'homme doit mourir. Son corps doit revenir à la terre, revenir à la nature de Nanan. Celle-ci, qui a initialement donné la matière, veut qu'à la fin elle lui soit rendue.

Un jour, il y eut une fête où toutes les divinités étaient présentes. Omolou (Obalouayé) est arrivé revêtu de sa capuche de paille. Personne ne pouvait le reconnaître sous ce déguisement et aucune femme n'a voulu danser avec lui. Oya (Yansa), courageuse comme personne, s'est lancée dans la danse avec le Seigneur de la terre. A force de tourner, elle a déclenché le souffle du vent, et le vent d'Oya a soulevé la paille et a découvert le corps d'Obalouayé. A la surprise générale, c'était un très bel homme. Le peuple a acclamé sa beauté. Obalouayé était très heureux à cette fête, et très reconnaissant à Oya. Pour la remercier, il a partagé avec elle son royaume. Il a fait d'Oya la reine des esprits des morts : la reine Oya Igbalé, la conductrice des eguns. Oya, alors, s'est mise à danser de joie, pour montrer à tous son pouvoir sur les morts. Et quand elle dansait elle agitait dans l'air son iruquerê, le "chasse-mouche" qui sert à éloigner les eguns et à les envoyer dans un autre monde.

On raconte qu'un jour Yansa, première femme de Xango, est allée, à la demande de son mari, dans un royaume voisin chercher trois calebasses qui étaient en possession d'Obaluayê. On lui avait dit de ne pas ouvrir ces calebasses et de les emmener directement à Xangô. Obaluayé avait également recommandé à Yansa de bien prendre soin de ces calebasses et de ne pas les laisser tomber par terre ni de les casser. Si cela devait néanmoins arriver, elle ne devait pas regarder leur contenu.

Yansa était impatiente et avait beaucoup de mal à garder ce secret. Sur le chemin elle n'a pas pu résister à son envie et a décidé de casser la première calebasse, ignorant la volonté d'Obaluayê. De cette calebasse sont sortis les vents qui l'ont envoyée au ciel. Quand les vents se sont calmés, Yansa est revenue sur terre et a cassé la deuxième calebasse, d'où sont sortis les Eguns (esprits). Elle a eu peur et a poussé un cri: "Reiii !".Au moment de casser la troisième calebasse, Xangô est arrivé et l'a prise avec lui (c'était la calebasse des feux et des tonnerres). Yansã avait un tempérament ardent et impétueux. Elle a été la seule, parmi les femmes de Xangô, à suivre son mari quand celui-ci a été chassé de son royaume.

» Galerie d'art - Expositions

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